Un jour, une course, le tout pour quelques rayures sur votre maillot. Le Championnat du monde est de loin la journée la plus prestigieuse en VTT de descente. Chaque année, les coureurs les plus rapides de leurs pays respectifs se rendent sur un site différent pour concourir et remporter ce titre tant convoité. Cette année, les coureurs ont atterri à Lenzerheide, en Suisse, où il a plu toute la semaine et qui a laissé un sentiment d'inconnu au fond des stands.
Les essais et les qualifications ont offert aux pilotes une piste complètement différente de celle qu'ils avaient vue le jour de la course. Après avoir glissé et glissé sur le parcours au cours de la semaine, la poussière et la terre sèche ont accueilli les coureurs le matin des finales. Bordée d'une foule massive, la belle salle de Lenzerheide attendait que la pression monte parmi les concurrents.
Révélateur des Enduro World Series, Martin Maes s'est arrêté à La Bresse il y a quelques semaines à peine, pour bouleverser toute la communauté de la descente et remporter sa première victoire en Coupe du monde. Eh bien, il était de retour pour en savoir plus. Le jeune Belge a roulé avec cœur pour montrer aux opposants qu'il avait ce qu'il fallait et que sa victoire à La Bresse n'était pas un hasard. Il a piétiné un temps fulgurant tôt et se mettrait à l’aise sur la sellette.
Cavalier après cavalier est descendu, aucun ne présentant une réelle menace. Jusqu'à ce que le double champion Loïc Bruni se lance.
Les maillots arc-en-ciel et Loic Bruni vont de pair, car nous sommes tous si familiers de le voir les porter. Il a porté les rayures pendant deux des trois dernières années. Le Français notoirement rapide est sorti de la porte en se balançant, en traversant le jardin de rocaille et en sortant fort des bermes. La diffusion en direct a montré Loic à chaque fractionnement, mais juste avec une légère marge, 0,9 seconde au maximum. Bruni a franchi la ligne d'arrivée avec peu de souffle dans les poumons, mais il n'a pas perdu de temps pour se retourner pour voir le résultat.
Martin Maes, sans émotion, savait que son temps sur la sellette était terminé alors que le visage de Bruni s'illuminait de joie. Loïc n'a échappé à l'emprise du spécialiste de l'enduro que pour deux dixièmes de seconde, avec quatre autres pilotes à venir. Deux coureurs se retrouveraient en une seconde, mais aucun ne pourrait renverser la suprématie de Loïc Bruni, votre Champion du Monde de Descente UCI 2018.
Bruni a maintenant remporté 3 ou les 4 derniers championnats du monde et semble s'épanouir dans les situations de pression d'une journée, où pas moins de 100 % d'effort est accepté. Félicitations Lolo pour une année bien faite et une autre fin de saison fantastique.